Il n'y a que Chaïma et Amine pour me faire commencer une journée à 9h30.  Circonstances familiales obligent, nous arrivons à Nabeul, la ville de la poterie, un peu tard.  Le souk du vendredi est animé, mais je n'ai pas l'intention de ramener une paire de chaussures usagées ou un set de vaisselles en porcelaine épaisse.  Il n'y a pas que nous qui avons souffert du vent des derniers jours, le marché aux poissons est vide, les pêcheurs n'ont rien ramené. Ce sont les chats qui ont établi leurs quartiers sur les présentoirs attendant le nouvelle arrivage de mérou.

La plupart des potiers ont déplacé leur pénates à quelques kilomètres de la ville, mais le temps nous manque pour visiter les fabriques.  De toute manière, les assiettes semblent faites du même moule dans les boutiques qui pullulent dans la médina.

Les adieux avec Amine et Chaïma sont pour le moins brutaux.  Nous ne sommes pas rassasiés de Nabeul, et eux doivent quitter pour Tunis (vol pour Montréal le lendemain), alors on se salue en pleine rue principale, conscients que cet au revoir n'est pas à la hauteur des bons moments passés en leur compagnie.  Nous dînons léger dans un joli patio de Nabeul, avant de déambuler dans la médina qui offre de beaux coups d'oeil.  Un taxi nous ramène à La Badira, assiette et huiliers "tendance" dégotés au Design Hub sous le bras.  Au Spa Clarins, nous nous relaxons au hamman puis avec un traitement facial bien agréable.  Le souper chez Kamilah prouve à nouveau la qualité de l'hôtel. 

Une nouvelle étape du voyage commence.